Recherche et terrain : de l’art du tâtonnement pour trouver le bon milieu

Par Alice Rivières8 décembre 2012

Je peux enfin écouter la séance de SPEAP (Sciences Po, Expérimentation Art et Politique) avec Vinciane Despret et Magali Molinié qui date du mois de mars 2012.

Vinciane Despret, philosophe qui travaille depuis 20 ans sur les animaux, les relations homme-animal, a entamé depuis peu une recherche sur les morts, et plus exactement leurs relations avec les vivants. Elle dit qu’elle s’est mise à s’intéresser aux morts, et plus exactement que « les morts ont commencé à [l]’obliger à partir de ce moment-là », suite à sa lecture du livre de Magali Molinié, Soigner les morts pour guérir les vivants.

Je transcris quasi mot à mot les formules et la démarche de Vinciane tant elles produisent de tilts en moi… Non pas que Ddd ait un rapport particulier aux morts (quoi que, bien sûr que si), mais ce qui m’intéresse avec Vinciane, c’est la prise très particulière qu’elle invente pour approcher son sujet. Une prise qui fait penser, qui est aussi créatrice et exigeante qu’un geste artistique, littéraire. Il s’agira sans doute, chaque fois que je transcrirai ses propos ici, d’un mélange entre ce que Vinciane a bien dit ce jour-là, et ce que moi, j’aurais compris ou plus exactement ce que j’aurais besoin de comprendre.

À propos des choses les plus banales, quotidiennes, elle dit : c’est à partir du moment où on les relie dans un texte écrit, qu’on les fait exister.

Vinciane, à la suite de Viveiro de Castro, utilise le mot « équivocation » pour appréhender les si particulières relations qui existent entre les vivants et les morts. Equivocation signifie tenir plusieurs énoncés totalement contradictoires dans un même souffle. Sur le terrain auprès des endeuillés, les paroles les plus intéressantes que l’on peut recueillir sont des rapports aux morts où l’on ne peut pas déterminer qui parle : on ne sait pas d’où vient la voix. Et cela se passe également ainsi dans les romans, les entretiens, les films, les séries. Ces moments où l’on ne peut absolument pas savoir si le vivant croit, pense que c’est issu de sa pensée ou si au contraire il s’agit d’une entité réelle et bien distincte de lui : les deux types rapports sont indémêlables. L’équivocité, c’est ça.

Ce qui l’a inspirée dans le travail de Magali c’est l’élaboration de son dispositif d’enquêtes, par lequel elle cherchait à effectuer une prise par le milieu. Dans le sens deleuzien, mais aussi dans le sens stengersien : chercher une prise par ce qui tient ensemble les morts et les vivants ; (toutes les enquêtes sont des formes d’expérimentation, et elles le sont explicitement). Partir du milieu et suivre tous les êtres qui se présentent quand on se trouve là, c’est aussi trouver le bon milieu pour réaliser son enquête : mon expérimentation ne peut pas se faire dans tous les milieux.

Suspendre d’abord tout jugement entre réalité et fiction, par rapport au mode d’existence des personnes disparues. Regarder comment ces êtres reçoivent des « gains de réalité ». (À réserver absolument pour notre affaire de recherche de conscience altérée).

Ce qui n’empêche pas de pouvoir se poser la question : « comment on devient réel ? ». Au contraire, c’est une question qui accompagne toute mon enquête, continue Vinciane.

Comment les vivants procèdent-ils à l’instauration de leurs morts ? Question soufflée par le Souriau lu par Isabelle Stengers et Bruno Latour [^1].

Créer un bon milieu de recherche, c’est réunir pour son expérimentation les conditions auspicieuses (comme dirait les maîtres de feng shui par ici) ; c’est favoriser les auspices théoriques et pratiques, pour permettre de faire émerger des choses par les acteurs.

(Et là je ne peux, très obsessionnellement, m’empêcher de penser au milieu dingdingdonguien : travailler pour faire émerger certaines choses, c’est préparer ce milieu, réunir certaines conditions pour qu’un « nous » se mette à exister, grâce au groupe. L’esprit qui se prépare, qui se tend, le bruissement de toutes nos bifurcations, l’envie de penser qui ne se relâche jamais, l’amitié qui grandit toujours plus, tout cela participe je crois aussi au « bon milieu » dont parle Vinciane. Et pour nous, paradoxalement, je ne sais pas bien comment l’expliquer, ça marche peut être encore mieux du fait de mon propre éloignement géographique (cf la particulière stimulation dont parlait Joseph !). Pour l’instant, Ddd ne sait pas tout à fait monter « ce milieu » pour beaucoup de monde, par exemple pour tous ceux qui sont concernés par la MH. Il sait le faire pour moi et je l’espère pour d’autres dans le groupe – au nom desquels je me défends de parler – ce qui est déjà extraordinaire. Je ne sais pas si ce sera jamais possible de faire émerger véritablement de la matière chez les autres, comme j’en rêvais. En ce moment je me demande si je n’ai pas monté un dispositif de recherche entièrement conçu pour me prendre, moi, par le milieu.)

Le point de départ de cette recherche : ça commence en 2007, une recherche que j’ai (poursuit Vinciane) pu faire en me promenant. Pas dans les livres : dans les trains, dans les hôtels, chez des amis. Je disais : j’aimerais travailler sur les relations entre les morts et les vivants. Et j’ai très rapidement découvert à quel point les gens avaient des choses intéressantes à me raconter, et qu’ils étaient super curieux vis à vis de ce sujet. Les gens savaient plein de choses que ce soit sur leur mort ou non. Et je pense maintenant que si les gens étaient à ce points passionnés c’est parce qu’ils n’ont jamais cessé de penser que j’étais dans une phase préparatoire de ma recherche. Je leur disais : « je suis en train de chercher », comme si je n’avais encore rien trouvé. Contrairement à d’habitude, c’est une recherche où je ne dis presque rien moi-même ; où je ne fais que présenter le principe, et les gens ont plein de trucs à raconter, comme si c’était des experts (alors que dans ma recherche sur les animaux, personne ne me donnait jamais de conseils).

(Installer cette tension d’enquête où que j’aille, c’est un petit peu ce que je cherche à faire quand je cherche à entrer en contact – sans grand succès ! – avec les interlocuteurs de Singapour, de France, des Usa, du Japon, et je l’espère d’Europe à Stockholm etc. L’effet n’est bien sûr pas le même car Huntington n’est pas quelque chose qui se partage de la même manière que le sujet de nos morts, lequel renvoie chacun de nous à une ou des expérience(s), ce qui est loin d’être le cas avec la MH. Il faut déjà trouver les bons interlocuteurs, puis les bonnes questions à poser à ces interlocuteurs-là. Quelles questions Vinciane poserait aux malades et porteurs pour susciter de la matière ? Un jour il faudra qu’on lui demande.)

Vinciane : Je ne sors pas de la phase préparatoire de l’étude sur les morts car je m’y sens bien ! Parce que je pense que c’est ça le bon milieu : le fait de mener une recherche en parallèle : ici je ne suis pas expert, ce sont les autres qui sont co-experts.

Philippe Descola a dit : le symbolique a été inventé par les ethnologues pour les empêcher de devenir fou au contact des autres… Moi, reprend Vinciane, il fallait que je trouve la bonne manière de me présenter. Je disais par exemple : « je travaille sur l’inventivité des morts et des vivants quand ils entrent en relation les uns avec les autres ; avec cette difficulté que les vivants ont tendance à s’octroyer tous les mérites de cette inventivité. » À cela les gens ont beaucoup répondu par des conseils : tu devrais lire tel roman, voir tel film, telle série etc (le nombre de feuilletons qui évoquent les morts est incroyable). Je me suis dis assez vite : pendant un an, tout ce que les gens me conseillent de faire, je vais le faire.

(Un jour, il faudrait faire le catalogue de ce genre de contrainte-épiphanie qui dessine quasiment toujours les contours d’un dispositif de recherche qui cherche à inventer quelque chose (sans forcément y parvenir), tel celui de Vinciane, celui de Terzani avec les devins, de Chloé Delaume avec la TV, de ma propre tentative sur l’alitement, etc, ce sont de jolies pratiques de recherche-vie auquel il faudrait rendre hommage…).

Vinciane : Au moins, à partir de ce moment-là, j’avais un cadre. J’ai pris un agenda pour noter tout ce que les gens me conseillaient. Les gens (qui me donnaient des conseils) ne savaient pas que j’avais un tel parcours d’obéissance, que j’ai renommé avec l’aide d’Isabelle en « parcours d’instruction » : je me suis laissée instruire. Je suis allée dans des endroits où je n’aurais jamais été normalement. J’ai suivi toutes les pistes sauf quand je sentais qu’il y avait un malentendu ; il ne s’agissait pas de symbole, ni de LA mort, ni des morts des « Autres » (dans le sens ethnographique du terme).

Souvent les personnes ne me donnaient pas d’explications pour accompagner leurs conseils et je ne comprenais pas pourquoi on me faisait lire ou voir telle ou telle chose. J’ai compris que c’était parce que je devais chercher ce sens, et que ce sens ne serait pas donné forcément tout de suite. Il fallait attendre que les choses connectent entre elles. Je ne devais pas forcément avoir ce contrôle que j’ai d’habitude dans mon travail. Cette expérimentation m’attelait à ceci précisément : accepter pour une fois de perdre le contrôle, accepter que les choses se fassent indépendamment de moi, qu’elles connectent ensemble. Ce n’était pas à moi de faire les liens. Quelque chose allait finir par produire les liens entre les choses. On est un peu dans l’univers de la magie des significations, de l’efficace des significations. C’est devenu un parcours d’obéissance aux liens – que les œuvres, cadeaux, références, conseils, pouvaient tisser ensemble.

Mon parcours est devenu une recherche de signes et de confiance dans les signes. Il fallait laisser les signes accomplir par eux-mêmes le travail de signification. En fait, rien ne s’explique[^2] dans ce travail parce que les choses ne s’expliquent pas. Elles ne s’expliquent pas, parce qu’elles doivent simplement se répondre.

Ici, inspiration de Donna Haraway. Et Tobie Nathan aussi avec les rêves : ne pas forcément les interpréter, mais apprendre à leur répondre.

Ce n’est plus du tout un dispositif de savoir, mais un dispositif de transformation et de métamorphose. Ce n’était pas seulement suspendre la notion de croyance, mais aller jusqu’au bout des conséquences de cette décision-là. (Et là je me dis : on est pile dans le noyau de notre Ddd qui consiste au fond à monter un dispositif de métamorphose. Car essayer de rendre compte avec le plus de respect possible d’un objet que l’on prend comme non défini à priori, la MH, va forcément avoir des conséquences sur l’objet en question. Apprendre à bien appréhender la MH, c’est apprendre à le faire pas seulement en esprit : c’est une prise qui affecte autant l’objet de l’enquête que l’enquêteur, comme si c’était une instruction réciproque – ou encore un parcours initiatique.)

Vinciane cite un livre de Bruno Latour (le Jubilé), dans lequel il évoque la nécessité de « penser à partir de » ses sujets/objets d’enquête – dans le cas de ce livre il s’agissait d’explorer l’énonciation religieuse. Pour Vinciane, c’est ça se laisser instruire. Devenir soi-même un objet d’expérimentation. D’où la métamorphose. Exemple des polars, peu importe lesquels, où le mort met toujours l’enquêteur au travail. Tous les morts ne réclament pas, mais un mort assassiné est un mort qui réclame. D. Haraway : « re-member » – se souvenir et recomposer. Une enquête (de polar) c’est une recomposition du mort et de sa vie, pour qu’il devienne un « bon » mort, un mort recomposé.

Vinciane dit aussi : je suis en train de refabuler mon travail, on est bien dans l’ordre de la fabulation, on est plus dans l’ordre de la fabulation que de la fiction. (Vinciane va très vite à ce moment-là… Qu’est ce que ça veut dire pour elle ? Je lui ai posé la question, elle me répondra par email ou skype.)

Elle reprend l’étymologie, passionnante à force d’être foisonnante, du mot « instruction », qui, comme en droit, permet d’instaurer, renseigner, en même temps que « apprendre de ».

C’est également une question d’écologie, car on doit pouvoir discerner ce qui fait un bon milieu d’un mauvais. Certains anthropologues par exemple pourrissent la vie des morts, les sociologues disant « la mort a disparu », les scientifiques rabat joie (quelqu’un qui a besoin de se méprendre sur l’enchantement pour pouvoir le dénoncer).

Si on cherche à leur établir un régime d’existence, on est renvoyé à Souriau : il y a un acte instaurateur et on se retrouve entre l’œuvre d’art et les personnages de fiction. Les morts, je les lis comme ce que Souriau appelle des « sollicitudineurs » : ceux qui demandent notre sollicitude. Je ne dis pas que les morts sont des êtres de fiction, ce serait aller trop loin, car l’acte instaurateur peut être commandé par le mort lui-même.

Sur l’équivocation (qui est une qualité d’être à laquelle la littérature est peut être le milieu le plus favorable !) : cette nécessité à la fois de solliciter, d’être instauré et de réclamer (…), c’est ce qui sanctionne les instaurations réussies.

(La nécessité de l’équivoque aussi au cœur de ddd pour les prédictions médicales, plutôt qu’un univoque assassin, cannibale, massacreur.)

Pour Vinciane et son enquête actuelle, parler « à partir de » (pas porte-parole, ni à la place de) c’est une question essentiellement géographique : trouver les lieux des morts. Le lieu du mort c’est un lieu où s’opère une bifurcation, un lieu à partir duquel les gens se laissent bifurquer. Les gens vont tout le temps être face à deux voies et ils vont les emprunter toutes les deux. Dire « à partir de » ça veut dire que tu bifurques. D’ailleurs, géographiquement « à partir de » désigne une bifurcation.

Elle évoque le livre de Christophe Pons sur Les morts en Islande, où il a appris à suivre le réseau des morts qui se parlent entre eux par l’intermédiaire des vivants et notamment de leurs rêves.

L’équivocation consiste à affirmer une chose et son contraire dans la même phrase, sans désemparer.

Coda : sur la fabulation

Aujourd’hui, séance skype avec Vinciane pour approfondir l’histoire de la fabulation. Vinciane était magnifique, yeux turquoise dans son beau visage couleur sienne (atmosphère méditerranéenne juste avant l’heure de l’apéritif), j’aurais du prendre une photo, mais j’étais totalement accaparée par l’extraordinaire flux et débit de sa pensée en marche, comme une avalanche bienfaisante dont on ne voudrait louper pas une seule miette. Je note ici en vrac ce que j’ai pu retenir.

La fabulation, fabuler : « Isabelle m’a connectée avec ce terme au moment des Faiseuses d’histoires, via Donna Haraway qui l’utilise aussi, en jouant avec Science fiction / Science fabulation. Il s’agit de reconstituer, de changer le passé pour changer le futur. Un mouvement rétrospectif. Le mode de cette action est le futur antérieur. C’est aussi Frédéric Pagès qui m’a mis sur la voie, avec son livre Philosopher ou l’art de clouer le bec aux femmes. Moi je n’avais jusque là jamais pensé que je pouvais être une femme-philosophe. Ça m’a procuré une joie incroyable. Ça a jeté une nouvelle lumière sur tous les freins, les sensations d’être anormale, que j’avais perçu pendant mes études, quand je faisais mes humanités et que je ne lisais jamais ce qu’on me disait de lire, pensant que j’étais paresseuse, etc… On me disait : ce n’est pas de la philosophie ce que tu fais. Or Pagès dit : les femmes n’ont pas d’appétit pour les « gros sujets philosophiques classiques, à l’ancienne ». Un handicap devenait une préférence, une récalcitrance car en fait, tout ce que j’avais fait c’était vraiment de la philo, mais de la philo singulière. Ce geste de redéfinition fabulatoire du passé vient dire que tout ce que je faisais était en réalité déjà de la philosophie : ce n’est pas du tout de la fiction, mais une nouvelle prise de ton rapport à ce que tu fais. La « fiction » ça aurait été si j’avais inventé. Ici, on fait une fable à partir de ce qui a été : on en fait une histoire. »

Affabulation vs fabulation, enchantement

« La fabulation a été reprise et récupérée par la psychiatrie via l’affabulation (raconter des choses tirées de l’imaginaire, fausses). Mais Fabuler, il faut le garder pour nous : c’est raconter une histoire et se connecter avec ce qu’il y a de fabuleux dedans : chercher l’enchantement. Je refuse le désenchantement et avec fabuler il y a l’idée du re-enchantement, la recherche de l’enchantement tout court. Il y a beaucoup de rabat joie qui essaient de nous émanciper de l’enchantement. Or il y a un malentendu sur l’enchantement (que l’on peut explorer presque de manière plus précise que l’histoire de la croyance). On peut identifier précisément la source d’un désenchantement à l’oeuvre. Par exemple, Jocelyne Porchet, autour de la question du travail des animaux, et la question de l’exploitation. Porchet dit : si c’est ça, si ce n’est qu’une histoire d’exploitation, alors on ne peut plus donner de suites possibles. C’est ça, la fabulation, c’est trouver les moyens de donner une suite.

Refabuler la MH, ce serait reprendre l’histoire en dehors de ce qui a été identifié et posé comme prévisible, déjà donné à l’avance, qui ferme précisément les suites. Une reprise sur le mode fabulatoire, c’est l’inverse d’une reprise idéologique qui vient s’immiscer de l’extérieur, pour servir ses propres desseins. Affabulation, elle, part de ce qui n’est pas vrai, par exemple avec la MH : les sorcières et les récits eugénistes de Vessie tels qu’ils sont racontés par Wexler (2008). Quand c’est vrai, c’est de la fabulation : nous étions bien des femmes philosophes.

Les Entendeurs de voix sont également dans ce registre lorsqu’ils posent des ancêtres comme Jeanne d’Arc dans leur filiation. Les groupes comme les Entendeurs peuvent s’approprier collectivement, via la fabulation, un passé qui fabrique une nouvelle pensée (qui lâche toutes les idéologies pré-existentes). » (Et je pense alors : on pourrait écrire un troisième Wexler, mais cette fois en fabulant à fond les origines de la MH pour se projeter dans de nouveaux devenirs.)

Rapport à la littérature : « Les exigences des êtres de fiction sont aussi importantes que les êtres de fabulation et que les êtres de science etc, car une fabulation répond à des contraintes ; une fabulation a des effets sur le passé, le présent et le futur. Le passé peut passer dans le futur pour l’influencer (d’où le futur antérieur). »

C’est aussi : faire fabuler des hypothèses, par exemple à propos des japonais : se demander pourquoi le Japon est le pays où il y a le moins d’Huntington ? Vinciane : Faire fabuler cette question aux japonais !

Je pense au test : si la personne qui m’a donné le résultat de mon test m’avait dit : c’est positif, fabulons ! Qu’est-ce que vous allez bien pouvoir faire de ça ? Voir avec Fabrizio/Fabien comment ce pourrait être la scène princeps, au beau milieu du jeu : la scène à partir de laquelle tous les possibles peuvent se déployer.

Une demi heure avec Vinciane sur skype c’est l’équivalent d’une journée passée dans un champ de typhons à la frontière américano-mexicaine !

[^1]: Les différents modes d’existence, Etienne Souriau, Préface de Bruno Latour et Isabelle Stengers, 2010.

[^2]: Ici on ne peut s’empêcher de lier, justement, avec Sloterdijk quand il parle de la modernité comme mue par une force d’explicitation.


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