Notre grand projet d’enquête qualitative sur les savoirs expérientiels des usagers de la MH intitulé Composer avec la maladie de Huntington accapare l’ensemble de l’équipe Ddd depuis juillet 2013.
Comment faire pour que la médecine apprenne le tact, cette qualité si complexe, qui demande une si grande finesse d’analyse de ce qu’est notre interlocuteur, son monde, autant que le nôtre ?
Cette sensation de morcellement, d’être constitué d’une infinité de pièces articulées plus ou moins bien ensemble, n’y a t-il vraiment que les malades et les poètes pour la ressentir ?
Que faire d’une parole prophétique, comment en être à la hauteur, comment la transformer en événement ? Tentatives de réponses inspirées par la lecture d’Un devin m’a dit de T. Terzani.
Comment apprendre à mieux vivre son altérité tout en étant fidèle à ce qu’on est ? La réponse de ceux qui refusent qu’on les appelle des schizophrènes et qui se désignent comme des Entendeurs de voix.
En France, la neurologie et la psychiatrie ne s’articulent pas pour penser ensemble la prise en charge de la MH, ce qui est préjudiciable autant pour les patients que pour les médecins.
Lecture critique d’un article sur le risque suicidaire lié au test présymptomatique de la MH. Avec la complicité d’Emmanuel Didier, sociologue spécialiste des statistiques.